La Prothèse unicompartimentale du Genoux (PUC)

Composition d’une prothèse partielle

Une prothèse unicompartimentale est composée :

  • d’implants métalliques (Inox, titane) pour le composant tibial et fémoral au contact du support osseux
  • de composant en matière plastique : polyéthylène à haute densité qui assure le glissement (flexion, extension) de l’articulation.

Ce type de prothèse peut être posée avec ou sans colle.

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Centre de Chirurgie Orthopédique du Beaujolais

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Chez qui une PUC ? Indications

La prothèse partielle est indiquée chez les patients relativement jeunes (entre 50 et 70 ans) et qui présentent une arthrose du genou limitée à un seul compartiment du genou (interne ou externe). Si la gonarthrose concerne plusieurs compartiments la prothèse partielle n’est pas recommandée.

Contre-indications

Les prothèses unicompartimentales ne sont pas indiquées dans les situations suivantes :

  • patient obèses avec IMC>35,
  • patients qui ont des antécédents de rupture du ligament croisé antérieur,
  • grosses déformations en valgus ou en varus,
  • flexum important.

Longévité d’une PUC

La longévité d’une prothèse unicompartimentale peut être très variable en fonction du rapport âge-poids-activité physique. Les PUC peuvent atteindre au moins 15 ans ou nécessité un changement de prothèse rapidement en cas d’usure ou de détérioration rapide de l’articulation.

Avantage de la PUC par rapport à la prothèse totale du genou

L’avantage majeur est la facilité de récupération, le genou est plus facilement rééduqué, il y a moins de douleur et la mobilité du genou est complète très rapidement. En particulier les degrés de mobilités obtenus après la pose d’une prothèse partielle du genou permettent plus facilement la position à genoux ou assis sur les talons ce qui est plus difficile avec une prothèse totale.

La pose de la PUC

Sur le plan technique l’hospitalisation est courte : quelques jours voir en ambulatoire avec des patients en bon état général.
L’appui est total immédiatement dès le jour de la chirurgie ainsi que la rééducation.
L’anesthésie peut être partielle ou général et la durée de la chirurgie est de 1 heure environ.
Les douleurs sont bien atténuées par des techniques d’anesthésiques locaux et les prescriptions d’antalgiques.

Les complications possibles

  • l’infection : elle peut être précoce (dans les jours suivants) ou tardive et nécessite parfois l’ablation de la prothèse et le changement en 1 ou 2 temps. Avant la chirurgie il est nécessaire de consulter son dentiste et de faire une radiographie panoramique dentaire afin de traiter une infection pré-existante et de réaliser une analyse bactériologique des fosses nasales à la recherche de staphylococcus auréus,
  • la thrombo-phlébite :un traitement anticoagulant sera indiqué dans les suites de la chirurgie,
  • la douleur persistante : les douleurs persistantes sont possibles, elles peuvent être dues à une algodystrophie ou une mauvaise fixation de l’implant. Enfin dans 10% des cas on retrouve des douleurs sans explication qui peuvent nécessité un changement de prothèse,
  • les hématomes,
  • la raideur,
  • l’algodystrophie,
  • le descellement de la prothèse.